Quand on aménage un studio, le sol joue un rôle énorme dans l’ambiance générale. C’est lui qui donne tout de suite une sensation de chaleur… ou au contraire un côté froid et un peu brut. Pour mon studio de tournage et de bricolage que j’utilise pour mes vidéos youtube de bricolage, j’ai choisi de poser du parquet PVC. Dans cet article, je vous explique pourquoi j’ai fait ce choix, comment je l’ai posé étape par étape, et ce qui m’a surpris en cours de route.

Mon studio est une structure légère en bois avec une isolation basique. Forcément, il y a des variations de température et d’humidité tout au long de l’année. Ça chauffe vite, ça se refroidit vite, et l’hygrométrie n’est jamais parfaitement stable. Le gros avantage du parquet PVC, c’est justement qu’il est beaucoup moins sensible à tout ça qu’un parquet bois classique. Il ne travaille quasiment pas, ne se déforme pas et ne réserve pas de mauvaises surprises quelques mois plus tard. Au moment de faire mon choix, j’ai donc sélectionné un parquet clipsable en PVC que j’ai trouvé chez Weldom.

Avant même de parler de parquet, il a fallu préparer le sol. Mon sol est une dalle en bois, avec ses petites irrégularités, quelques têtes de vis, des différences de niveau entre les panneaux et pas mal de poussière accumulée. J’ai commencé par tout nettoyer soigneusement. C’est une étape un peu ingrate, mais un sol mal préparé se rattrape toujours plus tard… et rarement de la bonne façon.

Heureusement j’ai été dans ce projet par mon acolyte de toujours, Salomé

Une fois le sol propre, j’ai posé une sous-couche spéciale parquet PVC. Son rôle est important. Elle permet d’absorber les petits défauts du sol, d’apporter un peu de confort et d’assurer une bonne stabilité au parquet. J’ai pris le temps de faire des jonctions propres entre les lés et surtout de tout scotcher soigneusement. Le but, c’était d’avoir une surface bien continue et que rien ne bouge pendant la pose.

La sous couche est une membrane fine qui se coupe au ciseau ou au cutter

Le sens de pose du parquet était peut-être la chose la plus difficile. L’orientation des lames change complètement la perception d’une pièce. Ça joue sur la sensation de longueur, de largeur, sur la manière dont la lumière se propage et sur la façon dont le regard circule dans l’espace. J’ai longuement hésité. Du coup, j’ai fait plusieurs simulations pour comparer les rendus possibles. J’ai même utilisé ChatGPT pour visualiser les différentes options selon la forme du studio en lui envoyant une photo vide de mon studio et lui demandant plusieurs configurations. Au final, j’ai choisi le sens qui mettait le plus en valeur la longueur de la pièce et qui donnait la sensation d’un espace plus ouvert. Comme souvent dans l’aménagement, il n’y a pas de règle universelle. Ça dépend énormément du lieu et des goûts personnels.

Une fois tout ça validé, je suis passé à la pose du parquet. Les lames se clipsent facilement, rangée par rangée. Rien de compliqué, on comprend vite comment ça marche et on avance plutôt rapidement.

Mais il y a aussi un truc que je n’avais pas du tout anticipé, et qui m’a vraiment surpris au moment de la pose : la découpe. Je m’attendais à devoir sortir scie sauteuse et scie à onglet, aspirateur et à mettre de la poussière partout. En réalité, avec le parquet PVC, une simple trace au cutter suffit. On plie la lame, elle casse toute seule, pile dans l’axe du trait de cutter, et on obtient une coupe parfaitement nette. C’est rapide, propre, précis, et franchement très confortable à l’usage. Comparé à un parquet stratifié, c’est plus rapide, plus propre (pas de poussière des découpes) et moins bruyant (pas d’outils électriques)

Pour la finition, j’ai posé des plinthes clipsables. C’était une première pour moi, je ne connaissais pas ce système. Le principe est simple. On fixe un support au mur (dans mon cas avec des vis à bois), et les plinthes viennent ensuite se clipser dessus. Ce que j’aime, c’est que ce n’est pas définitif. Contrairement aux plinthes collées, c’est démontable. On peut en enlever à certains endroits, par exemple pour faire passer des meubles, puis les remettre plus tard sans rien abîmer. Dans un studio qui va forcément évoluer avec le temps, c’est vraiment un gros avantage. En plus, sur une structure en bois comme la mienne, la pose est rapide et très pratique.

Aujourd’hui, avec un peu de recul, je suis vraiment content du résultat. Le rendu est chaleureux, le sol est stable, agréable sous les pieds et très simple à entretenir. Ce que je retiens surtout de cette pose, c’est le confort de travail, la simplicité de découpe et la modularité apportée par les plinthes clipsables.

J’ai filmé toutes les étapes de la pose du parquet PVC dans mon studio, depuis la préparation du sol jusqu’aux plinthes, avec les découpes, les ajustements et le rendu final. Vous pouvez retrouver la vidéo complète ici, si vous voulez voir tout ça en détail.

Le parquet PVC n’est pas forcément le meilleur sol du monde dans l’absolu, il existe plein d’autres solutions intéressantes. Mais dans mon cas, avec un studio en bois, des variations de température, un besoin de stabilité, l’envie d’un rendu chaleureux et d’un sol simple à poser, c’était clairement le bon compromis. Comme toujours, chaque projet est différent, mais j’espère que ce retour d’expérience pourra vous aider à y voir plus clair.