Nous cherchions une façon de masquer un peu notre zone « compostage » et déchets, nous avons donc opté pour l’installation d’une ganivelle.
Qu’est-ce qu’une ganivelle ?
Une ganivelle est une clôture qu’on trouve souvent au bord de la mer, vous en avez certainement déjà vu.
Elle est très utile pour diminuer la vitesse du vent et c’est d’ailleurs pour ça qu’on la trouve souvent en bord de mer, car elle évite que le sable emporté par le vent ne se répande trop loin sur les terres.
C’est aussi une clôture qui a un certain charme (enfin nous on trouve en tout cas :p) et qui permet de délimiter certaines zones autour de plantation par exemple.
C’est en fait des petites lattes de bois qui sont reliés ensemble grâce à un fil de fer torsadé. La torsade permet de bien serrer les lattes et de conserver un écartement régulier entre les lattes.

(Pour info, ce n’est pas de la rouille qu’on peut voir sur le fil torsadé, mais le tanin qui ressort du bois)
Pourquoi utiliser une ganivelle ?
Nous avons une zone d’environ 15m² dédiée à nos « déchets » : Plusieurs bacs de compostage (celui qui est mûre, celui en cours) et de recyclages (verre, aluminium, carton…). La zone est située derrière notre abri de jardin, ce qui permet déjà en partie de cacher cette zone, mais les différents bacs de déchets restent quand même très visibles. On souhaitait aussi mettre en place une séparation « physique » pour isoler un peu cette zone et ne laisser qu’un petit espace (une sorte de porte) pour y accéder.
Nous cherchions donc une solution et nous aimions beaucoup l’idée des plantes grimpantes. En effet ça permet de faire une barrière végétale très esthétique et utile : Plantation de variétés mellifères pour les abeilles et comestibles (comme les haricots) pour nous 🙂
Il nous restait donc plus qu’à trouver un support. On avait d’abord pensé aux bambous, mais le temps qu’on trouve une espèce intéressante, qu’on la plante et qu’on « récolte » les tiges pour enfin fabriquer une structure, ça nous laissait plusieurs années (au moins) avant de pouvoir enfin cacher notre zone de déchet.
Les ganivelles sont donc parfaites dans notre cas pour créer cette barrière « physique » autour de notre zone rapidement. La ganivelle seule permettra déjà une certaine séparation avec le reste du jardin et la masquera en partie, ensuite les plantes grimpantes s’occuperont d’occulter complètement la vue.
Matériel nécessaire pour mettre en place une ganivelle
- La première chose, c’est évidemment la ganivelle en elle même. Nous l’avons prise chez matériaux-naturels.fr Nous avons choisi une hauteur de 1m50 (assez haut pour cacher tous nos bacs). C’est une ganivelle fabriquée en Rhône Alpes avec des Châtaigner de la Drôme, donc plutôt cool pour l’impact écologique 🙂
- Il faudra ensuite des gros piquets, sur lesquels la ganivelle sera fixée. On compte environ 1 piquet tous les 2 mètres (et à chaque angle également). Les piquets seront enfoncés dans le sol, donc l’idéal ce sont des piquets avec le bout pointu. On les a également trouvés sur le site matériaux-naturel.fr
- Dernier élément indispensable : les crampillons (ou clou cavalier) pour fixer la ganivelle sur les piquets.
Il faut savoir qu’il est existe une autre méthode pour fixer la ganivelle avec du fil de fer. Le principe est de mettre en place plusieurs rangs de fils de fer galvanisé entre les piquets puis de le tendre à l’aide d’un tendeur et de fixer la ganivelle dessus. Cette méthode permet d’avoir une clôture plus tendue, mais dans notre cas, nous n’avons pas jugé ça nécessaire, surtout que nous n’avons pas des longueurs très importantes.
Étapes pour mettre en place une barrière en ganivelle
On commence par planter nos piquets situés aux extrémités. Pour les enfoncer on utilise simplement une masse et on tape dessus. (Le sol humide nous a bien aidé !)
Ensuite, on tend une ficelle entre les deux piquets des extrémités pour pouvoir aligné les piquets intermédiaires dessus. Comme ça, on est sûr que tout est bien droit.
Une fois les piquets intermédiaires enfoncés, on déroule le rouleau de ganivelle et on coupe la longueur qu’il nous faut. Pour couper, on utilise une tenaille et on sectionne juste au milieu des liaisons torsadées.
On pose ensuite la ganivelle contre les poteaux. Là il faut faire bien attention, car le bout pointu de la ganivelle doit se retrouver vers le haut. Cela permet à l’eau de bien s’écouler et de ne pas stagner sur le haut de chaque morceau de bois ce qui les ferrait pourrir plus vite.
Il faut également surélevé un peu la ganivelle pour ne pas qu’elle touche le sol, là aussi ça va permettre d’éviter le pourrissement et de faire durée la clôture plus longtemps.
On commence par un côté en fixant le fil d’acier de la ganivelle sur les piquets à l’aide des crampillons. L’idéal c’est qu’une personne enfonce le crampillon et qu’une autre tienne le piquet pour éviter un effet « rebond » à chaque fois qu’on tape au marteau tout en tenant la ganivelle pour qu’elle soit surélevé du sol.
Une fois la ganivelle fixée au premier piquet, on passe au suivant en essayant de bien la tendre pour qu’elle ne touche pas par-terre.

ça ne se voit peut être pas très bien sur la photo, mais nous avons laissé un espace de plusieurs centimètres
On continue comme ça pour tous les piquets jusqu’au dernier
Et voilà, la ganivelle est en place !
Maintenant, la zone de déchet est bien délimitée du reste et elle est beaucoup moins visible lorsqu’on circule sur le chemin d’accès à la maison. Il nous restera plus qu’à mettre des plantes grimpantes pour par la suite pour complètement cacher la vue.
Nous allons faire une clôture similaire de l’autre côté de la cabane pour cacher la vue lorsque nous sommes dans le jardin. La méthode est totalement identique 🙂
On ajoutera des photos lorsque nos plantes grimpantes seront en place 😉

Les futures graines qui seront plantés au pied de la ganivelle. Encore un grand merci à nos abonnés qui nous les ont envoyés 😉
Manu
Bien vu les haricots pour faire grimper à la ganivelle 😉
Grandjean Jean-Marie
Bonjour.
Un petit truc, quand vous enfoncer un clou (ou un cavalier) dans un poteau ou piquet, pas besoin d’être 2 (même si c’est plus sympa). Le mieux, mieux qu’à 2, est de faire le « contre-coup » avec une massette à l’opposée d’où vous enfoncez le clou. Vous verrez que c’est plus stable et bien plus facile qu’à 2 mais c’est moins sympa. L’autre peu regarder ou vous faire des câlins, mais dans ce cas, ne pas se taper sur les mains, c’est le risque. Jean-Marie qui va construire en Patagonie Argentine.
Les Pingouins
Salut Jean-Marie,
Merci pour ton conseil 🙂 On essayera ça la prochaine fois !
Loïc
Le long de la ganivelle, il vous faudrait des haricots rames (et non nains comme sur la photo) pour les faire courrir le long.
Les Pingouins
Salut Loïc 🙂
Tu as raison ! on s’en est rendu compte cet été en faisant le potager ;p
Loïc
Salut !
Du coup l’an prochain, patientez bien la fin des dernières gelées (on dit souvent après le 15 mai, mais ça dépend des coins …) pour semer les haricots rames, c’est fragile ces bêtes là !
En tout cas votre article me conforte dans l’idée que c’est faisable par soi même ! (On devrait replanter les poteaux dans les potager de la copro mais les jardiniers ont l’air effrayés par le chantier …)
Les Pingouins
Salut Loïc,
Merci pour ton conseil 😉
Et franchement rien de bien sorcier d’installer des poteaux, j’espère que tu vas réussir à les convaincre 😉