Comment chauffer une petite maison ?

Depuis les premières réflexions sur notre projet d’autoconstruction, nous avons changé plusieurs fois d’avis sur le mode de chauffage, et nous ne sommes toujours pas décidés. On vous présente dans cet article les différentes possibilités que nous avons envisagées.

Poêle à bois

Dans un premier temps, notre côté écolo et l’idée de passer les froides journées d’hiver près de l’agréable chaleur d’un feu nous ont naturellement fait penser au poêle à bois comme solution de chauffage dans notre maison en ossature bois.

Chauffage au feu de bois

Et puis un jour, nous sommes allés chez des amis qui vivent en yourte. C’est une yourte de 50m² environ, chauffée avec un poêle à bois central. A notre arrivée, il faisait plutôt froid dans la maison (le poêle n’était pas allumé) puis peu de temps après l’avoir allumé, la température est montée. Elle est tellement montée qu’il faisait trop chaud dans la yourte et cela en devenait très désagréable.

On s’est alors rendu compte que dans un petit espace plutôt bien isolé, comme c’est le cas pour notre maison isolée en laine de bois, le poêle à bois n’est pas forcement la solution idéale car il chauffe trop, et même si il existe des petits modèles de poêles à bois, la gestion de celui-ci pour avoir une température constante et agréable est assez compliqué.

Cependant dans une grande maison plus traditionnel, avec en plus un ventilateur poêle à bois qui va augmenter la répartition de la chaleur de votre poêle pendant vos froides journées d’hiver, cela peut être une solution très intéressante.

Poêle de masse

Pour réguler la chauffe et éviter le côté désagréable d’un poêle à bois qui chauffe trop vite, il existe les poêles de masse. Il s’agit d’un poêle à bois (ou parfois un poêle à granulés) qui est entouré de matériaux très denses (briques, pierres, béton…). Lorsque le poêle est en fonctionnement, il va d’abord chauffer cette masse de matériaux, puis la restituer petit à petit tout au long de la journée, ce qui permet de réguler plus facilement la température.

Poêle de masse pour chauffer une petite maison
Un exemple de réalisation de poêle de masse par. Il est possible d’avoir beaucoup de style différent en fonction de la finition du poêle de masse. Source : www.debriel.com

L’inconvénient c’est que les poêles de masses sont très lourds (plusieurs centaines de kilogrammes à plusieurs tonnes). C’est plutôt logique, mais cela nécessite d’avoir prévu à l’avance les fondations adaptées pour ce type de poêle, ce qui n’est pas le cas pour nous.

Poêle à granulés

Le poêle à granulés a un avantage très important par rapport au poêle à bois : il peut se réguler tout seul. En fonction du nombre de granulés qui sont insérés automatiquement dans la chambre de combustion, la température de la maison sera plus ou moins importante.

Granulés pour poêle à granulés

C’est un bon compromis pour profiter d’une énergie renouvelable comme le bois avec un confort important au niveau de la régulation de chaleur. Mais c’est un système qui ne nous plait pas forcément, à cause de l’impossibilité de devenir autonome, car c’est pratiquement impossible de faire soi-même des granulés de bois.

Chaudière à gaz / fioul

Il existe également des systèmes de chaudière au gaz ou au fioul. L’avantage avec ces systèmes c’est qu’on peut réguler très facilement la température car la combustion peut être démarrée et arrêtée automatiquement en quelques secondes.

Extraction pétrole pour chauffage au gaz ou fioul

Le problème pour nous, c’est que dans notre optique d’autonomie et d’écologie, nous ne souhaitons pas dépendre d’une énergie non renouvelable comme le gaz ou le fioul pour le chauffage de la maison.

Chaudières hybrides

Il existe également des systèmes hybrides, ce sont des systèmes de chauffages qui reposent sur plusieurs méthodes pour produire de la chaleur et qui fonctionnent soit en parallèle : les différentes sources fonctionnent en même temps, soit en relais : c’est la source la plus adaptée (en fonction de la température int/ext par exemple) qui est utilisée.

Système de chauffage hybride

Il existe par exemple la chaudière à haute performance énergétique Boostheat.20 qui est composée d’une chaudière au gaz et d’une pompe à chaleur. Quand les températures extérieures sont trop froides et réduisent l’efficacité de la pompe à chaleur, c’est la chaudière à condensation qui prend le relais.

Chauffage électrique

Quand on pense écologie, le chauffage électrique est souvent le mauvais élève. En effet, c’est une méthode qui consomme généralement beaucoup d’électricité. En France, la chauffage électrique représente presque 70% de la consommation annuelle d’électricité d’un foyer. Comme une part très faible de cet électricité provient d’énergie propre et renouvelable, l’impact écologique n’est pas négligeable (tout comme le coût).

Mais en prenant un peu de recul et en discutant avec d’autres autoconstructeurs, nous nous sommes rendu compte que dans des maisons très performantes ou passives, les besoins en chauffage sont tellement faibles que la solution du chauffage électrique n’est pas forcement aberrante. Nous avons par exemple rencontré plusieurs autoconstructeurs qui se chauffaient avec seulement… le sèche serviette de la sale de bain !

Pompe à chaleur

Une pompe à chaleur fonctionne à peu près sur le même principe qu’un frigo à compression. En comprimant / décomprimant un gaz on peut transférer de la chaleur entre l’extérieur et l’intérieur. Ces systèmes reposent généralement sur l’électricité pour faire fonctionner le compresseur.

Chauffage par pompe à chaleur d'une petite maison

L’avantage de la pompe à chaleur, c’est qu’elle à un très bon rendement. Par exemple pour 1kWh d’électricité consommé, elle produira 3kWh de chauffage. Cela permet de réduire grandement les besoins en électricité, surtout dans une maison bioclimatique et très bien isolée. Par contre ce rendement varie en fonction de la température extérieure et en cas de grand froid pendant plusieurs jours, le rendement peut être vraiment faible et la pompe peut avoir du mal à chauffer la maison.

Un autre avantage vraiment intéressant avec les pompes à chaleur, c’est qu’elles sont souvent réversibles et peuvent servir de climatisation l’été. Lorsqu’on a des panneaux solaires, cela peut ne rien coûter de mettre la climatisation les jours de fortes chaleurs, puisque c’est à cette période que le soleil est le plus présent et qu’il y a souvent des surplus de production avec son installation solaire.

Poêle bouilleur

Le principe du poêle bouilleur est d’utiliser la chaleur d’un poêle à bois pour chauffer de l’eau chaude. Déjà on va pouvoir, avec le même système chauffer l’intérieur de la maison ET chauffer l’eau chaude sanitaire, ce qui est vraiment intéressant.

Mais ce qui nous intéresse le plus, c’est que le chauffage de l’eau va « absorber » beaucoup de calories et cela va permettre de limiter la montée en température de l’intérieur de la maison et donc d’avoir une température globale plus constante et moins élevée, même dans une petite maison bien isolée.

Panneau solaire thermique

Les panneaux solaires thermiques permettent de faire chauffer un liquide dès qu’il y a quelques rayons de soleil. La plupart du temps, ce liquide est utilisé pour chauffer l’eau chaude sanitaire d’un ballon, puis elle est utilisée pour la douche, la vaisselle, etc.

Chauffage par panneau solaire thermique
Système de chauffage d’eau chaude sanitaire avec ballon d’eau chaude. Source : Wikimedia

Mais il est aussi possible d’utiliser la chaleur ainsi récupérée pour chauffer l’intérieur de la maison (via des radiateurs, un plancher chauffant, etc.). Le problème avec cette méthode, c’est que ça sera juste un appoint efficace à certaines périodes de l’année. En plein hiver, avec plusieurs jours de suite d’un temps gris sans rayon de soleil il ne faudra pas compter dessus. Mais ça peut être un complément intéressant à un chauffage électrique par exemple.

Les systèmes de chauffage DIY ?

En ce moment, une autre solution de chauffage nous intéresse beaucoup. Il s’agit d’installer un poêle bouilleur à bois à l’extérieur de la maison et d’utiliser toute la chaleur du poêle pour chauffer un ballon d’eau de grande quantité (300 à 500 litres). On peut faire une seule flambée et chauffer tout ce volume d’eau en quelques heures. Ensuite, on fait circuler cette eau chaude dans des radiateurs à eau, ou via un échangeur eau/air pour chauffer tout doucement la température de la maison.

Cela permet d’avoir une température constante et facilement ajustable (En jouant sur la régulation de la circulation d’eau chaude) et avec une maison bien isolée, il est possible de chauffer le ballon d’eau seulement tous les 3 ou 4 jours. Dans notre cas, nous réfléchissons à installer ce système dans la serre, cela nous permettra de récupérer les pertes pour chauffer notre serre.

Finalement, il s’agit d’une sorte de poêle de masse dont la chaleur est stockée non pas dans des briques mais dans de l’eau, et qui est déportée afin de gagner d’une part de la place et d’autre part de ne pas avoir de problème avec les fondations.

Nous n’avons pas trouvé de système tout fait vendu par une entreprise commerciale, ça sera donc un chauffage à créer nous même, peut-être à base de Rocket Stove ?

La difficulté de choisir un système

Le plus compliqué pour nous est d’arriver à estimer nos besoins en chauffage lorsque nous vivrons dans notre maison. Nous avons fait plusieurs calculs et estimations théoriques, mais rien ne vaut de passer un hiver complet dans la maison pour bien se rendre compte.

C’est ce que nous comptons faire pendant le premier hiver que nous passerons dans la maison. Nous utiliserons par exemple un petit chauffage électrique et nous enregistrerons les consommations de façon précise tous les jours. De cette façon, nous aurons une vision détaillée de nos besoins en termes de chauffage et nous pourrons plus facilement choisir un système de chauffage adapté à notre petite maison en bois.


Et vous ? Quel système de chauffage utilisez-vous et pourquoi ? Connaissez-vous d’autres systèmes alternatifs qui seraient adaptés à une petite maison ?

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45 Comments

  1. Maximilien

    Hello,

    En lowtech et DIY, il y a les capteurs à air solaires, ça peut-faire gagner 3 à 5 degrés à votre maison gratuitement en hiver 🙂
    plus d’info ici: https://lowtechlab.org/wiki/Chauffage_solaire_version_ardoise

    • Les Pingouins

      Merci pour le lien 😉
      LowtechLab sont trop au top !

  2. Nous utilisons un poêle à bois de type ‘turbo’. Au début, nous avons dû changer nos pratiques (topdown, etc) héritées de notre précédent insert : ce poêle est destiné à produire des flambées courtes et très puissantes, comme son nom l’indique. Une fois cela intégré, on peut chauffer notre petite maison de manière très économe et ultra efficace. Il faut surtout éviter de mettre trop de bois et faire confiance au poêle 🙂 La surface plate nous permet de poser des tartines ou la cafetière italienne au réveil.
    Si vous avez besoin de masse thermique supplémentaire, vous pouvez tout à fait envisager l’ajout d’un petit mûr de briques à l’arrière ou un mur banché avec les matériaux de votre terrain.

    • Les Pingouins

      Merci pour ton retour Laetitia ! 😀

      Mais elle a l’air trop biiiien votre cabane ! On pourrais peut être vous rencontrer pendant le tour de France des Pingouins ? ça vous dirait ? 🙂

      • Coucou,
        Je viens juste de lire votre réponse et comme je ne sais pas si je vous l’avais déjà confirmé par ailleurs, je me répète : venez quand vous voulez 🙂
        À bientôt, en ligne ou en vrai !
        Laetita

  3. Cyril MANGIN

    Il y a le mini-poêle à bois Cubic qui est utilisé dans les Tiny House voire dans des fourgons : https://www.youtube.com/watch?v=Q3MtCh5nDrQ

  4. Ashbé

    Bonjour,
    nous avons un projet de construction assez similaire au votre et après pas mal de recherche nous avons opté pour un « poelito ». C’est un poêle de masse diy conçu pour les petits espaces et aussi pour les habitats nomades. Il existe en 3 tailles. On a cherché le moyen de le coupler avec un poêle bouilleur mais pour l’instant nous n’avons rien trouvé de convainquant… https://drive.google.com/file/d/1SDJ3YHpDVMU-OoX5gND9xs4qdx8HZaNJ/view
    Bon courage et merci pour votre blog !

    • Les Pingouins

      Salut ! Merci pour l’info 🙂 on n’a toujours pas pris de décision ^^’

    • Hello,
      Nous sommes partis également sur l’option lowtech du POELITO… Un pito200 pour notre mob de 35m² intérieurs. Je me fais la main au préalable sur deux pito120 qui serviront à chauffer nos deux mobile homes cet hiver.
      Solution pas chère et qui a fait ses preuves !

  5. Bonjour,
    Avez vous pensé au chauffage par l’air de votre VMC, il existe des VMC avec pompe à chaleur intégrée, cette pompe à chaleur ne fonctionne pas comme une pompe à chaleur traditionnelle sur l’air extérieur mais elle fonctionne sur l’air extrait du logement , il y a donc une double récupération d’énergie à savoir une première via un échangeur classique et ensuite une deuxième récupération avec la pompe à chaleur qui chauffe l’air soufflé et sert donc de chauffage, ces systèmes permettent de souffler de l’air chaud à 40 ou 45°C, l’air rejeté à l’extérieur est rejeté également plus froid qu’une VMC traditionnelle puisque l’énergie a été récupérée pour le chauffage. J’ai estimé vos besoins rapidement de chaleur en plein hiver en revisionnant quelques vidéos, je n’ai pas toutes les valeurs pour un calcul précis mais j’arrive à environ 1200W. C’est donc faisable avec ce type de VMC. Elle peuvent même produire l’eau chaude sanitaire en complément. Il faudrait regarder des marques comme Nilan (modèle VPL15) ou Mydatec (modèle Smart + V).

    • Les Pingouins

      Salut Remy,

      Merci pour les infos, on va regarder ça de très près !

  6. Bonjour,

    N’ayant pas vu de cheminée sur votre maison bois, difficile à ajouter quand le toit est fini…. vous aviez une autre idée
    Qu’avez vous décidé??

    J’ai cru comprendre électricité pour cet hiver, mais si pas convaincus….
    Plan B
    Poêle bouilleur extérieur?
    Si vous avez besoin d’une cheminée… conduit extérieur inox isolé?
    Ou autre????

    Bonne journée

    • Les Pingouins

      Salut Sophie,

      Effectivement nous n’avons pas de cheminée. On est encore en réflexion quant à notre chauffage, on pensait à un poêle bouilleur dans la serre qui sera contre la maison à l’Ouest, mais le choix n’est pas du tout arrêté 😉

  7. Bonjour, merci pour cette réflexion!

    Pour notre petite réno (50m2) Nous sommes dans la même réflexion que vous .
    Par manque de place on pense partir sur une petite PAC:

    J’ai longtemps vécu avec des poêles à bois (du bas de gamme à du Godin de compet), je sature de la corvée de bois, des poussières, et l’impact environnementale n’est finalement pas top (pollution aux particules fines)

    On a une petite PAC dans notre logement actuel (en location) (75m2 bien exposé et bien isolé) + panneau solaire heat pipe pour le ballon d’eau chaude (recouvert en partie d’un volet roulant motorisé car il chauffe trop!).

    Au début on était contre la PAC…finalement je me rend compte que c’est un gain de confort (programmable, un bouton et il se met en route etc…), un gain de place (pas d’emprise au sol) et un gain d’économie (on est en moyenne à 50€ en hivers/mois)

    Il devait y a voir des radiateur d’appoint dans les autres pièces mais la PAC dans le salon suffit a tout chauffer en laissant les portes ouvertes.
    Les inconvénient:
    -le bruit du module extérieur (mais les modèles récent ont fait beaucoup de progrès dans ce domaine)
    -la dépendance au réseau électrique (difficile d’autoproduire assez de courant pour ce type de chauffage)

    Les poêles a granule je suis pas trop pour, l’entretient (obligatoire) est cher (130€/an ici) et on est dépendant des fournisseur de granule.

    la seconde étape de notre projet sera un agrandissement par le dessus, la on passera au poêle de masse (on aura la place) avec bouilleur et/ou solaire heat pipe pour eau chaude/chauffage.

    • Les Pingouins

      Vraiment difficile de trouver une solution de chauffage parfaite ^^’ elles ont toutes des défauts comme tu l’expliques dans ton commentaires… on ne s’est toujours pas décidé…

      • olivier

        J’ai insert pour le soir et PAC air air de chez Airton, du bas de gamme qu’on installe soi-même en quelques heures, pas cher qui finalement me dure depuis 12 ans… quelques réparations de carte électronique ( faut un réparateur ! ) de 100e à 250e, et c’est tout, c’est vrai que c’est cool la PAC.

  8. Un très grand avantage du poêle à pellets est qu’il est programmable et s’allume seul.
    Certes il faut de l’électricité pour le faire fonctionner, mais programmer l’allumage, voire même pouvoir le contrôler par Internet est un très grand avantage.
    Autre suggestion, regarder vers une cuisinière à pellets, avec bouilleur. La puissance est modulable, et c’est très pratique pour aussi faire la cuisine.
    L’idée d’être autonomes pour le combustible est sympa, mais le pellet fait très peu de cendres, c’est propre car la combustion est bien gérée, et c’est aisé de trouver de la production locale.

    • Les Pingouins

      Salut David,

      Le weekend dernier deux de nos amis ont eu une coupure de courant pendant 2 jours et comme ils se chauffent au poêle à granulé, ça a été une vraie galère :/
      ça nous a un peu refroidi pour cette solution (sans mauvais jeu de mot ^^)

  9. Nous sommes également en pleine réflexion chauffage pour un projet de rénovation vieille pierre… Je m’intéressais aux poêles de masse bouilleur en autoconstruction mais je trouve peu de ressources sur le sujet. Vous avez des infos sur ce type d’installation ? La plupart des autres solutions apportent soit pas assez d’inertie soit trop de dépendance technique à notre goût. L’idée de placer un bouilleur dans la serre c’est vraiment pas bête, je note car nous avons aussi la configuration serre collée à la maison !
    Bon courage pour votre hiver de relevés, vous y verrez plus clair au printemps prochain !

    • Les Pingouins

      Salut Estelle,

      Même constat que toi, on ne trouve pas beaucoup de ressource sur le sujet…
      Dès qu’on aura avancé, on fera une vidéo ou un article 😉

      Bonne continuation pour ton projet !

  10. Nicolas Rochat

    Vous pourriez chauffer le gros ballon d’eau chaude avec l’électricité et utiliser la surproduction des panneaux solaire la journée. Il y a des système couplé à l’onduleur qui permette de faire ce travail afin d’utiliser spécialement la surproduction pour chauffer de l’eau.
    Peut-être il faudrait un peu surdimentionner l’installation solaire pour cela.
    J’ai 12 panneaux solaire sur mon toit en Suisse depuis quelques semaines et même en plein hiver il est difficile d’utiliser l’entier de la production, donc obliger de revendre.

    • Les Pingouins

      Salut Nicolas,

      Effectivement le système d’utilisation du surplus pour chauffer un ballon d’eau nous plaît bien, mais comme tu le dis, il faudra certainement prévoir quelques panneaux supplémentaires 😉

  11. galendel

    J’ai découvert votre chaine/blog récemment, c’est vraiment top toutes ces infos, merci beaucoup, ca va beaucoup m’aider même si je m’intéresse plutôt à du tiny dome. (Je fais que de la conception pour le moment)

    Il y a un petit trou dans votre conception du coup :-), mais vous allez bien trouver une solution. (Le DIY en ardoise est pas mal mais bon quand il y a pas de soleil ca doit pas aider beaucoup, et pour faire l’appoint avec l’électricité c’est pas autonome, vu que la synergie est nul).
    J’aime bien la dernière idée avec le poêle bouilleur à bois, il y a une bonne synergie avec la serre, je vais peut être l’inclure dans mon projet.
    Une autre synergie c’est la production de biogaz dans la serre (plusieurs cuves noir en anaerobie, donc récupération de la chaleur solaire + fermentation), de cette façon le biogaz peut être consommé en cuisine et en chauffage selon le stock mais du coup faut pas mal de production de biogaz donc de biomasse.

    Mais tous ca c’est un peu complexe du coup c’est capricieux, peut être qu’un petit poelito ca pourrait aller du coté opposé à la mezzanine pour la charge.

    Si je trouve un truc sympa pour votre cas je le rajouterai ici.

    Et encore merci 🙂

    • Les Pingouins

      Salut,
      Le biogaz on y pense aussi effectivement :p

      Quand on se sera décidé sur le chauffage on fera un article, mais à mon avis ce sera pour l’hiver prochaine ^^’

  12. Bonjour,

    On vit dans une maison en paille auto-contruite (pas vraiment tiny, environ 200 m2) depuis bientot 4 ans (2 adultes et 3 enfants). En entendant par hasard parler de tiny house, l’idee qu’il faudra se remettre a la tache pour faire un maison plus petite quand les enfant seront partis fait son chemin. Merci pour votre superbe site. Nous n’avons peu la meme energie de partage que vous durant notre propre construction.

    Dans la discussion au sujet du chauffage, je vous soumets la solution que nous avons actuellement: solaire (8 m2 en facade a 62 deg.) et appoint bois buche dans un poele bouilleur (9kw) qui chauffe que tres faiblement l’ambiance (environ 2kw). Pas de reglage toujours a fond pour une meilleure combustion. Le reste est stocke dans l’eau. C’etait le meilleur rapport ambiance/eau il y a 4 ans, ca a probablement evolue. Vu la taille de la maison, on n’a jamais de surchauffe de l’ambiance meme si on doit faire un appoint d’eau chaude au bois par exemple en avril. Sur un volume plus petit, il faut comparer avec les deperditions que vous avez. C’est du DIY pour le design, l’installation et la regulation. On doit consommer environ 1 stere de bois par an (chauffage et eau chaude) et un peu d’electricite pour la regulation et les pompes (~20W). Je dis environ car on est encore loin d’avoir bruler les dechets de charpente (sapin nettement moins energetique que du bois de chauffage classique).

    • Les Pingouins

      Salut Marc,

      Merci beaucoup pour ton retour, même si votre maison de 200m² n’a rien à voir avec notre petite MOB, ça nous permet d’avoir une idée plus concrète de ce type de chauffe et ça pourra nous aider pour notre projet 🙂

    • Les Pingouins

      Toujours pas de réponse définitive, mais on avance :p

      • lagorsse

        A combien de kw estimé vous vos besoin de chauffage ? Le simulateur(ubakus) de résistance thermique donne une idée de la déperdition thermique mais c’est un peu vague.

        • Les Pingouins

          Salut Julien,

          En moyenne sur cet hiver, on est entre 2 et 4kw/h par jour 😉

          On a un petit chauffage d’appoint électrique de 2kw et on ne l’allume pas tous les jours.

  13. Rosbeef Andino

    Bonjour,

    Je suis en projet d’autoconstruction et vous parlez de plancher chauffant, vous êtes vous informés sur les murs chauffants ? Avez vous noté des avantages, des inconvenients? Faire passer un simple tuyau cuivre (avec dissipateur) dans le vide entre le lambris et l’isolation ne serait il pas une bonne idée ?

    • Les Pingouins

      Salut,

      On ne connait pas trop le principe des murs chauffants, mais c’est vrai que c’est pas bête 😉
      On est un peu frileux sur tout ce qui amène de l’eau dans la maison parce qu’avec notre dalle bois, la moindre fuite peut avoir des conséquences catastrophiques (fuite = humidité = champignons), mais avec une dalle béton ça peut carrément le faire 😉

      • lagorsse

        Il y a peu de risque de fuite avec du cuivre au niveau du tuyaux, au niveau des connections il y a plus de risque mais avec un capteur inondation (connecté ou pas) ça aide bien de plus selon l’emplacement de la connectique les risques sont aussi réduit.

        • Olivier P.

          Je me permet une correction : contrairement à une idée reçue le cuivre fuit aussi, comme le mal aimé (et merdique) PER, j’ai été expert d’assurance pendant 26mois seulement mais j’ai rapidement constaté en devant traiter massivement des dégâts des eaux (2-3 par jour dans ce métier) que les idées sur le cuivre étaient fausses: les soudures au cuivre sont très techniques et donc parfois ratées, elles peuvent fuir sur du neuf (et fuient très très souvent sur de l’ancien) et comme elles sont encastrées, bonjour les dégâts ! MAIS sur les systèmes de chauffage, il est facile de détecter les fuites puisque le réseau est fermé, donc perte de pression = fuite. Au final je ne plaide pas pour le cuivre : plus cher et très polluant, peu durable et fiable, requérant beaucoup d’énergie grise et plus compliqué à isoler (car plus sensible aux ruptures d’isolant), il génère bruits de circulation et est moins réparable que les autres et sensible à la corrosion à long terme (piquage). Bref sur tout les points sans exception sur lesquels on peut juger la plomberie il est moins bien que le multicouche. C’est comme préférer le feu de camp préhistoire à l’insert, a part la tradition séculaire, aucun autre argument acceptable. Ah si: il permet de facturer plus cher et préserve le pré carré du plombier sur le bricoleur du dimanche. Ça ça compense tout.

      • Rosbeef Andino

        et une lame d’aire ventilée chauffée ? Je dis ca, je dis rien 😛 c’est juste une idée comme ca 😛

  14. Olivier P.

    Après avoir creusé sans a priori la question et sans peur de contredire ce qui me ferait plaisir, je pense que les solutions poêles à bois sont des hérésies écologiques.
    Tuer et brûler des arbres vivants qui pourraient continuer à absorber du CO2 ou faire du papier toilette (ou des MOB c’est pareil il paraît) c’est du gaspillage.
    Si on n’a pas pu d’abord réduire à presque rien ses besoins de chauffage eau et air (parce que disons le, souvent comme brûler du bois n’est pas cher et est agréable, on se pardonne de mal isoler en se disant qu’on se chauffera propre) alors pour les petits besoins restants préférons brûler du gaz (surtout pas du « bio »gaz par contre !) c’est moins émetteur de CO2 à chaleur récupérable identique que le bois, c’est sans particules fines et il y en a infiniment vu que les réserves dépassent ce que la terre peu supporter de CO2. Donc pourquoi appauvrir le sol arable en faisant du biogaz (les digestats c’est pas du compost, et y’a beaucoup de perte de matière), pourquoi gaspiller des arbres précieux pour d’autres usages et de plus en plus rares en les brûlant, quand on a du gaz sous terre qui circule avec peu de déperditions (au poid transporté il y a beaucoup beaucoup plus de kwh utiles dans un kilo de gaz que de bois, et le bois buche arrive désormais dans certaines centrales « à biomasse » comme Gardanne en cargo d’aussi loin que le gaz)

    Évidemment quand on se pique d’écologie c’est plus agréable de penser bois (la foret tout ça) que gaz (poutine tout ça).

    On peut aussi utiliser des convecteurs électriques sur panneau solaires si on est très très isolés, ou chauffe eau solaire couplé photovoltaïque, bref on peut beaucoup de choses mais brûler du bois pour se chauffer c’est se faire plaisir en fermant les yeux sur la réalité écologique.

    Bon, j’ai essayé de synthétiser mais je pourrai développer, la conclusion est toujours que du point de vue du bilan carbone et de la durabilité, on sauvera pas la terre en brûlant ses forêts.
    Après on peut préférer la radinerie et se dire que près de chez soi on a de la forêt donc un poêle et que les autres, partout où y’a moins de forêts, ils crèvent et on veut pas savoir. C’est pas trop mon point de vue…

    • lagorsse

      Le gaz fossile plus écologique que le bois, mais faut arrêter de dire n’importe quoi, citer au moins un consensus scientifique a ce sujet.
      Le bois est une ressource neutre en carbone si couper proprement et recolter localement, le gaz naturel est une ressource fossile limité qui n’est pas neutre, ni au niveau de son exploitation ni au niveau transport et comme elle vient s’ajouter il faudra plus de biomasse pour stocker son carbone, tous ca n’a aucun sens. Le bois ne fait quasiment pas de particule fine, on arrive a des rendement de plus de 90% cf BatchBlock.
      « Les digestats c’est pas du compost, et y’a beaucoup de perte de matière » il y a des pertes de Carbone et Hydrogene CH4 qui forme le methane rien de bien grave.

      Ce qui est produit manuellement et localement est plus écologique que ce qui est produit a l’autre bout du monde dans des conditions obscure, peut être changeront nous de model de société afin de pallier a ce problème.

      « Il y a assez de tout dans le monde pour satisfaire aux besoins de l’homme, mais pas assez pour assouvir son avidité ». Gandhi

      • Olivier P.

        Désolé mais ce que vous dites est faux sur plusieurs points: le bois n’est pas neutre en carbone : c’est un jeu de passe-passe intellectuel qui oublie complètement une donnée : le temps!
        Si vous récoltez et brûlez une forêt, vous allez émettre aujourd’hui une quantité de CO2 qui, durant les 80ans suivants, va chaque année contribuer au réchauffement, pendant les même 80ans que mettront vos chênes où hêtres à revenir au même niveau, ils absorberont certes la même quantité de CO2 MAIS l’essentiel de cette absorbtion se fera sur les dernières décennies, et comme le CO2 que vous avez émis l’an 1 de cette histoire contribue chaque année dans sa totalité au réchauffement, vous avez au bout des 80 ans un impact réchauffement très négatif.
        Vu qu’on a déjà des décennies de trop de CO2 produit, prendre de nouvelles dettes c’est criminel.
        De plus, en appauvrissant les sols vous augmentez le temps de repousse de la forêt.
        Certains disent « oui mais en se décomposant l’arbre aurait rendu de toute façon son CO2 » autre erreur: si vous ne rasez pas votre forêt tout les 80ans il n’y aura que quelques arbres qui mourront, les autres vont croitre, et absorber bien plus de CO2 entre leur 80ieme et 81eme année que les mini arbres que vous replanterez pendant leur première décennie.
        Donc pour réduire le réchauffement climatique il ne faut pas se chauffer au bois en rasant les forêts de 50-80ans mais les laisser pousser pour rattraper le retard et en planter d’autres.

      • Olivier P.

        Autre erreur que vous faites : sur le digestat des biogaz.

        Certes c’est le carbone et l’hydrogène qui sont perdus en étant méthanisés et ensuite brûlés, au passage, par rapport à la solution compostage on a donc émis beaucoup de CO2 au lieu qu’il soit stocké dans le sol, et disponible pour les racines des arbres, dont vous vous fichez sans doute puisque vous les brûlez avec plaisir apparemment.
        Vous évoquez à demi mots l’émission de méthane semblant supposer que si on ne le récupère pas en « biogaz » il irait polluer l’atmosphère. En effet si on entasse les déchets organiques en décharge, au lieu de les laisser tranquillement dans la forêt se composter, on va avoir une décomposition anaérobie avec méthanisation et non un compostage : c’est dramatique puisque le méthane émis est 20fois plus nuisible que le CO2.
        Mais cette présentation est celle des industriels qui disent « si je méthanise pas l’impact eqCO2 est énorme » hors c’est faux car l’alternative à la méthanisation contrôlée n’est pas une méthanisation avec rejet du méthane dans l’air! L’alternative c’est de ne pas sortir de l’écosystème des tonnes de biomasse pour l’entasser mais le laisser se composter réparti sur la terre, et donc de ne pas avoir d’émission de CO2 que marginale.
        Le Biogaz c’est mal résoudre par plus de gestion industrielle un problème créé par l’excès de l’agriculture industrielle.
        Et enfin quel intérêt d’appauvrir les sols en créant du gaz alors qu’on en a pléthore sous nos pieds? Entre du gaz fabriqué à grand renforts d’agriculture industrielle détruisant les sols et du gaz qui n’a que le tort d’être transporté avec un bilan carbone faible (oui parce que vous avez raison ce qui vient du bout du monde est toujours polluant mais concernant le gaz, l’impact carbone par quantité d’énergie récupéré est très très faible, votre raisonnement est juste en général mais doit être quantifié pour être comparé à l’aternative)

      • Olivier P.

        Autre erreur que vous faites, le rendement : votre chiffre de 90% est faux : un chauffage au bois n’a pas un rendement aussi élevé, mais il est en effet possible de tricher pour annoncer un chiffre plus élevé, je m’explique rapidement :
        Le rendement c’est la quantité d’énergie récupérée sur celle disponible potentiellement. Mentir sur la quantité d’énergie récupérée par un poêle de quelque sorte que ce soit est risqué puisqu’on peut mesurer la chaleur récupérée.
        La solution est donc de mentir sur la quantité d’énergie disponible ! En effet la capacité calorifique du bois utilisée est définie, comme pour le gaz ou le fioul, par des calculs savants qui ne sont pas accessibles au public et qui surtout laissent plusieurs possibilités puisqu’il faut par convention définir ce qui est potentiellement récupérable comme chaleur. Ainsi il serait possible de considérer la quantité d’énergie récupérable par la fission des atomes des molécules du bois, et là, la solution de brûler le bois c’est un rendement de quasi 0 puisque l’énergie atomique contenue dans une bûche est gigantesque.
        Donc évidemment la convention n’est pas celle ci. On pourrait considérer l’énergie chimique seulemeent, mais totale, l’énergie dégagée par l’oxydation de tout les Atomes de carbone et d’hydrogène du bois, sans déduire la quantité d’énergie perdue pour porter à ébullition l’eau contenue dans les bûches et qui n’est jamais nulle ni négligeable. On pourrait aussi inclure l’énergie de condensation de la vapeur créé par la combustion de l’hydrogène du bois, mais ça afficherai de trop mauvais rendements. On se contentera donc d’une vision très pessimiste de ce que contient en énergie le bois en retenant le PCI comme quantité d’énergie potentielle et du coup il sera facile d’arriver à des niveaux de rendement élevées.
        Tellement facile que les chaudières gaz à condensation, comme elles récupéraient une partie de la chaleur latente de condensation qui est exclue du calcul du PCI du gaz, avaient des rendements calorifiques annoncés supérieurs à 1 ce qui trahissait l’arnaque ! Bon, les chaudières ou poêle à bois étant tellement peu performants ils n’avaient pas ce risque.

        Au final, le rendement est une donnée secondaire car la question porte sur l’impact carbone, et là il est impossible de tricher si l’on regarde deux chiffres : la quantité de chaleur effectivement récupéré pour chauffer la maison et la quantité de gaz eqCO2 émise pour cette chaleur.
        Et évidemment le bois, en CO2 émis à quantité de chaleur égale, fait moins bien que le gaz, qui est de l’énergie de combustion pure en quelques sortes.

        Je précise que je déteste Poutine et n’ai pas d’action sur le gaz, que je suis fasciné par les feux de bois. mon seul conflit d’intérêt sur la question c’est que je suis partisan de la décroissance.

      • Olivier P. (Encore!?)

        Pour finir sur une note de consensus: j’apprécie tout à fait votre référence à Gandhi, d’ailleurs j’essaie de suivre sa voie de décroissance sur beaucoup de points.
        Il a tout à fait raison : le monde ne peut supporter l’avidité de certains, et si tout le monde se chauffait au bois, les forêts du monde entier n’y suffiraient pas!

        Il faut donc réduire ses besoins d’émission de CO2, isoler sa maison pour n’avoir plus besoin de chauffage, ou négligeable, et pour le négligeable restant utiliser l’énergie à plus faible impact. Ça peut être si l’on a besoin de très peu et qu’on est en forêt, cas très rare donc, du bois.

        • Julien Lagorsse

          One ne parle pas de la même chose, je parle de biogaz domestique, vous parlez de biogaz industriel, je vous parle de bruler du bois local, même potentiellement du bois mort comme on le faisait avant, maintenant on récupère juste le tronc et on brûle le reste sur place. Vous parlez de couper des forêts entière genre déforestation Amazonie, je vois vraiment pas le liens. Et mon propos va bien entendu de soit que l’isolation et la taille du logement est premières afin de ne pas gaspiller.
          J’ai pas vraiment le temps de détaillé, je pense qu’on est d’accord sur le fond mais pas du tous d’accord sur la méthode, je comprend pas qu’on puisse défendre le gaz naturel avec des arguments pareil enfin bref.

  15. juste

    Une petite cuisinière à bois ? Pour l’autonomie en cuisson également ?

  16. Dans le même cas que vous (petit logement de 50m2 en autoconstruction) après avoir fait le tour des solutions:

    Poêle a granule: couteux a l’achat, origine des pellets (au début c’était uniquement des déchets mais aujourd’hui on transforme directement des arbres du fait de la consommation croissante des granules) pollution du au sac d’emballage + place pour le stockage si pas de silo, carburant pour l’appro..

    Poêle a bois: difficulté de la gestion de la température, bruler une ressource précieuse (chêne)..bof bof, corvée de bois, confort –

    Poêle de masse en autocontruction: l’idéal (si bien construit, 2h de feu avec quelques morceau de bois (récup des taille du jardin) = 2 jours de chaleur douce) inconvénient: la place nécessaire (et le poids)

    Reste la PAC, au début on étais contre, mais finalement une petite PAC monosplit console dans un logement bien isolé semble être (pour nous) le meilleur compromis. (On s’en tire pour 1800€ avec mise en service dans une marque réputée.) Peu énergivore, rendement efficace. Reste la question de l’origine de l’électricité…

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